top of page
On vous monte un beau grand bateau!
Un récit fantaisiste rempli de faits historiques! Saurez-vous départager
le vrai du faux?

La Magwaizibo
La rivière Richelieu en aura eu des dénominations au fil du temps! Chacun de ces noms nous renseigne aujourd’hui sur les préoccupations des époques qui les ont vus naître.
En 1603, Samuel de Champlain effectue avec les Montagnais une première exploration du Richelieu qu’il nomme alors la rivière des Iroquois. Le cours d’eau est ainsi désigné, car il est une voie navigable privilégiée par la Ligue des Cinq Nations iroquoises.
Champlain n’a rien inventé! Bien avant son passage, les premières nations appelaient déjà cette rivière la Magwaizibo, un terme abénakis qui signifie «rivière des Iroquois».
-Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu
En 1603, Samuel de Champlain effectue avec les Montagnais une première exploration du Richelieu qu’il nomme alors la rivière des Iroquois. Le cours d’eau est ainsi désigné, car il est une voie navigable privilégiée par la Ligue des Cinq Nations iroquoises.
Champlain n’a rien inventé! Bien avant son passage, les premières nations appelaient déjà cette rivière la Magwaizibo, un terme abénakis qui signifie «rivière des Iroquois».
-Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu

Le coq de l'église de L'Acadie
La présence d’un coq juché sur la flèche du clocher de l’église Sainte-Marguerite-de-Blairfindie (L’Acadie) n’est pas fortuite. Dans la religion catholique, le lever du soleil symbolise la résurrection du Christ.
Comme le chant du coq se fait entendre dès l’aube, on choisit de placer ces animaux au clocher des églises pour évoquer la Résurrection. À L’Acadie, le coq trône fièrement au sommet de l’église depuis 1801!
- Crédits photographiques : Émilie Gaudreault
Comme le chant du coq se fait entendre dès l’aube, on choisit de placer ces animaux au clocher des églises pour évoquer la Résurrection. À L’Acadie, le coq trône fièrement au sommet de l’église depuis 1801!
- Crédits photographiques : Émilie Gaudreault

Canal de Chambly
En 1822, Saint-Jean est le quatrième port en importance au Canada. La rivière Richelieu, la principale voie navigable pour se rendre aux États-Unis, compte plusieurs rapides qui viennent compliquer la navigation.
C’est en 1818 que le parlement du Bas-Canada donne son accord à la Compagnie des propriétaires du canal de Chambly, afin qu’elle procède au creusage d’un canal raccordant le bassin de Chambly au lac Champlain. Ce corridor fluvial tarde pourtant à venir… Les travaux débutent enfin en 1831!
Après des problèmes budgétaires et une importante crise politique, le canal long de 17 km s’ouvre finalement à la navigation au printemps 1843.
Mais dès son ouverture, le canal est en partie désuet, car la plupart des bateaux à vapeur sont trop gros pour l’emprunter. Ces grandes embarcations sont alors relayées par de petits bateaux à fond plat (barges), qui franchissent le chenal halés (remorqués) par des chevaux.
- Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu
C’est en 1818 que le parlement du Bas-Canada donne son accord à la Compagnie des propriétaires du canal de Chambly, afin qu’elle procède au creusage d’un canal raccordant le bassin de Chambly au lac Champlain. Ce corridor fluvial tarde pourtant à venir… Les travaux débutent enfin en 1831!
Après des problèmes budgétaires et une importante crise politique, le canal long de 17 km s’ouvre finalement à la navigation au printemps 1843.
Mais dès son ouverture, le canal est en partie désuet, car la plupart des bateaux à vapeur sont trop gros pour l’emprunter. Ces grandes embarcations sont alors relayées par de petits bateaux à fond plat (barges), qui franchissent le chenal halés (remorqués) par des chevaux.
- Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu

Premier chemin de fer public du Canada
En 1836, la première voie ferrée publique au Canada voit le jour ici même à Saint-Jean-sur-Richelieu! Le tronçon initial, qui fait environ 23 kilomètres, est inauguré le 21 juillet 1836 et relie Saint-Jean à La Prairie.
La première locomotive à emprunter ce tracé de rails de bois recouverts d’une lisse de fer est la Dorchester. En raison des soubresauts qui l’assaillent lorsqu’on alimente sa chaudière, on la surnommera «kitten» (chaton).
- Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu
La première locomotive à emprunter ce tracé de rails de bois recouverts d’une lisse de fer est la Dorchester. En raison des soubresauts qui l’assaillent lorsqu’on alimente sa chaudière, on la surnommera «kitten» (chaton).
- Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu

Des chevaux dans l'église de L'Acadie!
Lors des Rébellions patriotes de 1837-1838, on raconte que le général britannique John Colborne serait entré dans l’église Sainte-Marguerite-de-Blairfindie (L’Acadie) avec toute sa cavalerie et leurs montures!
Une autre version de cette histoire indique que ce serait plutôt les Patriotes qui y auraient caché leurs chevaux, laissant des marques sur le plancher. Légende ou réalité?
- Document d'archive de Patrimoine L'Acadie - Fonds Germain Godin
Une autre version de cette histoire indique que ce serait plutôt les Patriotes qui y auraient caché leurs chevaux, laissant des marques sur le plancher. Légende ou réalité?
- Document d'archive de Patrimoine L'Acadie - Fonds Germain Godin

Grand feu de 1876
Le 18 juin 1876, des particules incendiaires s’échappent de la locomotive du Canadien National. Rapidement, un brasier prend naissance à l’arrière du moulin à scie de Louis Bousquet, voisin de la voie ferrée.
Les autorités demeurent pratiquement impuissantes face à l’incendie qui s’intensifie rapidement et qui gagne la rue Saint-Georges. Comble du malheur, la pompe à incendie est inutilisable, car démontée en raison d’un entretien périodique, tout comme le réservoir d’eau qui est à sec…!
Des pompiers de Montréal et du Vermont sont alors appelés en renfort. Les flammes, qui défigurent la rue Richelieu et emportent avec elles le cœur financier, industriel et commercial de Saint-Jean, sont finalement maîtrisées dans la nuit, notamment avec l’aide d’une forte pluie.
- Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu
Les autorités demeurent pratiquement impuissantes face à l’incendie qui s’intensifie rapidement et qui gagne la rue Saint-Georges. Comble du malheur, la pompe à incendie est inutilisable, car démontée en raison d’un entretien périodique, tout comme le réservoir d’eau qui est à sec…!
Des pompiers de Montréal et du Vermont sont alors appelés en renfort. Les flammes, qui défigurent la rue Richelieu et emportent avec elles le cœur financier, industriel et commercial de Saint-Jean, sont finalement maîtrisées dans la nuit, notamment avec l’aide d’une forte pluie.
- Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu

La Singer
En 1904, la compagnie Singer choisit d’implanter sa troisième usine canadienne dans le quartier nord de la ville de Saint-Jean et avec elle vient la promesse d’une nouvelle prospérité.
L’usine Singer de Saint-Jean, inaugurée le 2 mars 1906, devient la première à fabriquer au même endroit à la fois des meubles et des machines à coudre. Nombreux sont les travailleurs qui viennent s’établir au nord-est de l’usine, ce qui favorise l’émergence de la paroisse Notre-Dame-Auxiliatrice le 28 septembre 1906.
Victime d’une féroce concurrence au niveau mondial, la Singer de Saint-Jean, qui ne peut rivaliser notamment avec la production asiatique, enregistre d’importantes pertes au fil des années.
Mai 1962 marque le début du démantèlement de l’usine johannaise, avec la vente de la cabinetterie. Au printemps 1986, l’usine cesse ses activités, et c'est alors un pan de l’histoire industrielle de Saint-Jean qui s'achève.
- Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu
L’usine Singer de Saint-Jean, inaugurée le 2 mars 1906, devient la première à fabriquer au même endroit à la fois des meubles et des machines à coudre. Nombreux sont les travailleurs qui viennent s’établir au nord-est de l’usine, ce qui favorise l’émergence de la paroisse Notre-Dame-Auxiliatrice le 28 septembre 1906.
Victime d’une féroce concurrence au niveau mondial, la Singer de Saint-Jean, qui ne peut rivaliser notamment avec la production asiatique, enregistre d’importantes pertes au fil des années.
Mai 1962 marque le début du démantèlement de l’usine johannaise, avec la vente de la cabinetterie. Au printemps 1986, l’usine cesse ses activités, et c'est alors un pan de l’histoire industrielle de Saint-Jean qui s'achève.
- Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu

Des éléphants dans le Richelieu?
En 1826, le colonel Robert Jones, habitant du canton de Stanbridge, fait construire un pont et une maison à péage sur la rivière Richelieu. Ce sont les frères Howe, originaires d’Angleterre et établis au Massachusetts, qui le réalisent. Ce pont de bois est recouvert de chaux, un enduit blanc et perméable qui a la propriété de luire dans la nuit. Il est d’ailleurs surnommé le «pont blanc» pour cette raison. Son démantèlement aura lieu en 1917, tout juste après la construction d’une nouvelle structure libre de péage : le pont Gouin.
Un jour, un cirque venu des États-Unis arrive à Iberville. La troupe s’engage alors sur le pont Jones, mais un premier éléphant craintif recule prudemment. Les autres
pachydermes suivent son exemple et décident de traverser la rivière à gué. Imaginez le spectacle !
-Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu
Un jour, un cirque venu des États-Unis arrive à Iberville. La troupe s’engage alors sur le pont Jones, mais un premier éléphant craintif recule prudemment. Les autres
pachydermes suivent son exemple et décident de traverser la rivière à gué. Imaginez le spectacle !
-Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu

Les ponts de glace
L’espace d’une saison, les deux rives du Richelieu étaient raccordées par d’éphémères traverses glacées qui permettaient de transporter du bétail et de lourdes charges.
L’un de ces ponts de glace était situé un peu en amont du pont du Vermont central, une passerelle ferroviaire qui sera édifiée en 1859 dans l’axe de la rue Lemoine (Frontenac) puis démantelée en 1967.
Le plus achalandé de ces chemins tracés sur la couverture glacielle du Richelieu prenait quant à lui forme à la hauteur de l’actuelle rue Saint-Jacques et en offrait un véritable prolongement à l’instar de l’actuel pont Gouin. On balisait de sapins cette passerelle provisoire offerte gracieusement par la conjugaison du Richelieu et des hivers rigoureux.
Dès janvier, l’achalandage y était même plus important que sur le pont Jones. Une belle occasion d’effectuer un pied de nez à son riche propriétaire!
Vous pensez qu’il était alors impossible de faire circuler un convoi ferroviaire sur l’un des ponts de glace du Richelieu? Vous avez bien raison! On réussira toutefois à réaliser cet exploit en 1880, mais plutôt entre Longueuil et Montréal. Cependant, en janvier 1881, le poids de la locomotive fait se rompre la glace! Le train sera englouti par le fleuve Saint-Laurent, mais il n’y aura miraculeusement aucun blessé.
- Document d'archive de BAnQ
L’un de ces ponts de glace était situé un peu en amont du pont du Vermont central, une passerelle ferroviaire qui sera édifiée en 1859 dans l’axe de la rue Lemoine (Frontenac) puis démantelée en 1967.
Le plus achalandé de ces chemins tracés sur la couverture glacielle du Richelieu prenait quant à lui forme à la hauteur de l’actuelle rue Saint-Jacques et en offrait un véritable prolongement à l’instar de l’actuel pont Gouin. On balisait de sapins cette passerelle provisoire offerte gracieusement par la conjugaison du Richelieu et des hivers rigoureux.
Dès janvier, l’achalandage y était même plus important que sur le pont Jones. Une belle occasion d’effectuer un pied de nez à son riche propriétaire!
Vous pensez qu’il était alors impossible de faire circuler un convoi ferroviaire sur l’un des ponts de glace du Richelieu? Vous avez bien raison! On réussira toutefois à réaliser cet exploit en 1880, mais plutôt entre Longueuil et Montréal. Cependant, en janvier 1881, le poids de la locomotive fait se rompre la glace! Le train sera englouti par le fleuve Saint-Laurent, mais il n’y aura miraculeusement aucun blessé.
- Document d'archive de BAnQ

Limoneux et Seineux
L'anguille, qui se régale du limon du Richelieu, s'y cache le jour, ce qui vaudra aux Ibervillois, qui sont des pionniers de la pêche à l’anguille depuis le 19e siècle, le surnom de «limoneux».
Constatant que de nombreux Johannais traversent la rivière pour courtiser les Ibervilloises, on les affublera quant à eux du surnom de «seineux». Autrefois, le verbe seiner (ou senner) avait deux sens. D’une part, cela signifiait pêcher à la senne, c’est-à-dire à l’aide d’une seine, ou d'un grand filet servant à ramener le poisson à la traîne jusqu’au rivage. D’autre part, cela pouvait désigner un écornifleur, quelqu’un épiant autrui.
Quoi qu’il en soit, les qualificatifs « limoneux » et « seineux » passeront à l’histoire et alimenteront, d’une rive à l’autre du Richelieu, une rivalité légendaire!
-Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu
Constatant que de nombreux Johannais traversent la rivière pour courtiser les Ibervilloises, on les affublera quant à eux du surnom de «seineux». Autrefois, le verbe seiner (ou senner) avait deux sens. D’une part, cela signifiait pêcher à la senne, c’est-à-dire à l’aide d’une seine, ou d'un grand filet servant à ramener le poisson à la traîne jusqu’au rivage. D’autre part, cela pouvait désigner un écornifleur, quelqu’un épiant autrui.
Quoi qu’il en soit, les qualificatifs « limoneux » et « seineux » passeront à l’histoire et alimenteront, d’une rive à l’autre du Richelieu, une rivalité légendaire!
-Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu

La Crane
Établie au Canada dès 1906, la compagnie Crane vient s’implanter à Saint-Jean en 1920, en faisant l’acquisition de la Canadian Trenton Potteries Co. Ltd. L’usine est alors renommée Canadian Potteries Limited.
En venant s’établir à Saint-Jean, la multinationale spécialisée dans la production d’appareils sanitaires bénéficie de tout un avantage, soit celui d’une main-d’œuvre hautement spécialisée. C’est que l’expertise johannaise dans le domaine de la poterie remonte à aussi loin que 1840!
Notons que les « cuvettes Richelieu » connaîtront une grande popularité. C’est en 2001 que cette importante entreprise manufacturière de Saint-Jean fermera définitivement ses portes.
-Document d'archive du Musée du Haut-Richelieu
En venant s’établir à Saint-Jean, la multinationale spécialisée dans la production d’appareils sanitaires bénéficie de tout un avantage, soit celui d’une main-d’œuvre hautement spécialisée. C’est que l’expertise johannaise dans le domaine de la poterie remonte à aussi loin que 1840!
Notons que les « cuvettes Richelieu » connaîtront une grande popularité. C’est en 2001 que cette importante entreprise manufacturière de Saint-Jean fermera définitivement ses portes.
-Document d'archive du Musée du Haut-Richelieu

L'usine de chapeaux de paille brûle!
Le 7 mars 1909, la manufacture de chapeaux de paille de l’homme d’affaires J. E. Molleur s’envola en fumée. La St. Johns Straw Hat Works était située sur la rue Richelieu, entre les rues Saint-Charles et Saint-Thomas (Foch).
Dans l’édifice principal de la St. Johns Straw Hat Works se trouvait une impressionnante quantité de matière hautement inflammables : paille, chapeaux de paille, huiles, etc. On y logeait en outre les bureaux et l’imprimerie du journal Le Courrier de Saint-Jean, l’organe conservateur du district, qui était également propriété de J.E. Molleur.
Quand l'incendie se déclencha, la panique s’empara rapidement du voisinage. Tous craignaient qu’une fois de plus les flammes consument une partie de la rue Richelieu, véritable quartier commercial de l’époque. Les dommages s’élevèrent à 100 000$ et on ne déplora finalement qu’un seul blessé, le pompier Joseph Turgeon qui reçut une brique au moment de l’effondrement de l’édifice.
Dans l’édifice principal de la St. Johns Straw Hat Works se trouvait une impressionnante quantité de matière hautement inflammables : paille, chapeaux de paille, huiles, etc. On y logeait en outre les bureaux et l’imprimerie du journal Le Courrier de Saint-Jean, l’organe conservateur du district, qui était également propriété de J.E. Molleur.
Quand l'incendie se déclencha, la panique s’empara rapidement du voisinage. Tous craignaient qu’une fois de plus les flammes consument une partie de la rue Richelieu, véritable quartier commercial de l’époque. Les dommages s’élevèrent à 100 000$ et on ne déplora finalement qu’un seul blessé, le pompier Joseph Turgeon qui reçut une brique au moment de l’effondrement de l’édifice.

Église Sainte-Marguerite-de-Blairfindie
À Petite-Rivière-de-Montréal, bien avant la construction de l’église de L’Acadie, les premiers colons se rendent jusqu’à Saint-Jean-François-Régis (Saint-Philippe) et même La Prairie, des localités voisines, pour accomplir leur devoir religieux.
Dès le printemps 1768, l’arrivée massive d’Acadiens dépossédés de leur terre vient accroître de beaucoup le nombre de résidents sur le territoire, qu’on rebaptise La Cadie, puis La Nouvelle-Cadie, ensuite La Petite-Cadie et finalement L’Acadie, en mémoire de celle ravie en 1755.
La population grandissante demande alors à être érigée en paroisse, de bâtir une église et d’accueillir un curé résident. Toutefois, L’Acadie aura d’abord un presbytère-chapelle qui sera achevé en 1783.
Puis, durant l’été 1800, les travaux de fondation de l’église Sainte-Marguerite-de-Blairfindie débutent. Enfin, la bénédiction solennelle de l’église de L’Acadie est effectuée le 23 décembre 1801, tout juste pour célébrer Noël!
-Crédits photographiques : Rémy Boily
Dès le printemps 1768, l’arrivée massive d’Acadiens dépossédés de leur terre vient accroître de beaucoup le nombre de résidents sur le territoire, qu’on rebaptise La Cadie, puis La Nouvelle-Cadie, ensuite La Petite-Cadie et finalement L’Acadie, en mémoire de celle ravie en 1755.
La population grandissante demande alors à être érigée en paroisse, de bâtir une église et d’accueillir un curé résident. Toutefois, L’Acadie aura d’abord un presbytère-chapelle qui sera achevé en 1783.
Puis, durant l’été 1800, les travaux de fondation de l’église Sainte-Marguerite-de-Blairfindie débutent. Enfin, la bénédiction solennelle de l’église de L’Acadie est effectuée le 23 décembre 1801, tout juste pour célébrer Noël!
-Crédits photographiques : Rémy Boily

Frère André (1845-1937)
Frère André, baptisé Alfred Bessette, est né le 9 août 1845 à Saint-Grégoire-le-Grand (Mont- Saint-Grégoire). Enfant, il est chétif et d’une santé fragile. Très pieux, il joint plus tard la congrégation de Sainte-Croix, à qui on a attribué bien des guérisons miraculeuses.
Vers la fin des années 1870, il se forge une réputation de thaumaturge (quelqu’un qui accomplit des miracles). Il est l’homme religieux le plus célèbre du Québec au XXe siècle! On lui doit l’oratoire Saint-Joseph, fini de construire en 1967 à Montréal dans le quartier Côte-des-Neiges, soit 30 ans après le décès du Frère André.
D’abord béatifié le 23 mai 1982 par le pape Jean-Paul II, Frère André viendra rejoindre la sélecte liste des saints canadiens, le 17 octobre 2010, soit au moment de sa canonisation effectuée par le pape Benoît XVI.
- Document d'archive de BAnQ
Vers la fin des années 1870, il se forge une réputation de thaumaturge (quelqu’un qui accomplit des miracles). Il est l’homme religieux le plus célèbre du Québec au XXe siècle! On lui doit l’oratoire Saint-Joseph, fini de construire en 1967 à Montréal dans le quartier Côte-des-Neiges, soit 30 ans après le décès du Frère André.
D’abord béatifié le 23 mai 1982 par le pape Jean-Paul II, Frère André viendra rejoindre la sélecte liste des saints canadiens, le 17 octobre 2010, soit au moment de sa canonisation effectuée par le pape Benoît XVI.
- Document d'archive de BAnQ

Joséphine Marchand (1861-1925)
Le 12 septembre 1854, Félix-Gabriel Marchand (futur premier ministre du Québec) épouse Marie-Hersélie Turgeon, et de cette union naîtront onze enfants, dont Joséphine-Hersélie-Henriette qui voit le jour le 5 décembre 1861, à Saint-Jean.
L’écrivaine assumée au tempérament indépendant repousse l’idée du mariage jusqu’à ses 24 ans. Elle épousera alors Raoul Dandurand, qui deviendra un sénateur et diplomate important au Québec. Le couple sera connu pour être actif et impliqué.
Mais déjà, avant son mariage, elle rédige des chroniques, entre autres, pour le Franco-Canadien (l’ancêtre du Canada Français) dont son père est l’éditeur. À cela s’ajoute l’écriture de nouvelles, de contes et de comédies. Par la suite, elle fonde et dirige seule le Coin du feu (Montréal, 1893-1896), la première revue francophone féminine au Canada.
Lectrice passionnée, elle lance en 1898 « l’Œuvre des livres gratuits », un projet philanthropique et progressiste de distribution gratuite de livres venus de France destinés aux gens des milieux défavorisés ainsi qu’aux institutrices québécoises éloignées des centres urbains.
Cette « bibliothèque des pauvres », comme elle l’appelle, fait indéniablement partie de l’histoire des bibliothèques publiques du Québec.
- Document d'archive de BAnQ
L’écrivaine assumée au tempérament indépendant repousse l’idée du mariage jusqu’à ses 24 ans. Elle épousera alors Raoul Dandurand, qui deviendra un sénateur et diplomate important au Québec. Le couple sera connu pour être actif et impliqué.
Mais déjà, avant son mariage, elle rédige des chroniques, entre autres, pour le Franco-Canadien (l’ancêtre du Canada Français) dont son père est l’éditeur. À cela s’ajoute l’écriture de nouvelles, de contes et de comédies. Par la suite, elle fonde et dirige seule le Coin du feu (Montréal, 1893-1896), la première revue francophone féminine au Canada.
Lectrice passionnée, elle lance en 1898 « l’Œuvre des livres gratuits », un projet philanthropique et progressiste de distribution gratuite de livres venus de France destinés aux gens des milieux défavorisés ainsi qu’aux institutrices québécoises éloignées des centres urbains.
Cette « bibliothèque des pauvres », comme elle l’appelle, fait indéniablement partie de l’histoire des bibliothèques publiques du Québec.
- Document d'archive de BAnQ

Louis Cyr (1863-1912)
Cyprien Noé (Louis) Cyr est né le 10 octobre 1863. Il a été considéré comme l’homme le plus fort de son époque, et dès son jeune âge sa force herculéenne ne passe pas inaperçue. Il réalisera ses premiers exploits à la ferme familiale, située à Saint-Cyprien-de-Napierville. Alors qu'il n'a que 8 ans, il part à la recherche d’un veau échappé de l’étable, à la demande de son père. Le jeune Cyprien Noé trouve finalement la bête blessée et empêtrée dans la boue. Il la hisse sur son dos, puis la transporte d’une traite sur une distance d'un arpent et demi! C’est sous le regard ahuri de sa famille que celui qu’on nommera plus tard le Samson canadien revient à la ferme, sa précieuse cargaison sur les épaules.
À l’automne 1878, Cyprien Noé accompagne pour la première fois son père au marché de Saint-Jean. Le père et le fils effectuent un premier arrêt au moulin McGinnis de Saint-Athanase, où ils feront moudre le grain avant d’aller l’écouler sur la place du marché. Pierre Cyr entend alors des hommes parier sur qui serait capable de soulever d’un seul coup douze minots de grains sur son dos. Un certain Vital Guérin en aurait pour sa part déjà charrié pas moins de quinze! Pour faire plaisir à son père, Cyprien Noé accepte de relever le défi. S’il réussit, les Cyr pourront repartir avec le grain. L’adolescent soulève donc avec aisance les poches de grains placées sur une porte d’écurie et déplace même la charge sur une distance de quinze pieds! Fort comme trois hommes, Cyprien Noé, quatorze ans, en impressionne alors plus d’un!
Quand sa famille immigre à Lowell, dans le Massachusetts plus tard cette année-là, le jeune homme se fait là aussi rapidement remarquer par ses exploits. C’est alors qu’il décide de se faire appeler Louis, prénom plus facile à prononcer en anglais.
Ses jeunes années sont marquées par les expériences sur scène et des exploits qui font chaque fois grandir sa renommée. Il a 26 ans quand il triomphe à Londres en soulevant un poids de 559 livres d’un doigt, 4092 livres sur son dos et 273 livres d’une seule main au-dessus de sa tête. Il se joindra l’année suivante à une troupe américaine avec laquelle il se produira en Europe, puis signe avec le cirque des Ringling Brothers avec lequel il tournera pendant 5 ans.
Sa santé se détériorera rapidement à partir de 1900, et Louis Cyr meurt le 10 novembre 1912, laissant dans la mémoire collective le souvenir indélébile de l’homme le plus fort du monde.
- Document d'archive de BAnQ
À l’automne 1878, Cyprien Noé accompagne pour la première fois son père au marché de Saint-Jean. Le père et le fils effectuent un premier arrêt au moulin McGinnis de Saint-Athanase, où ils feront moudre le grain avant d’aller l’écouler sur la place du marché. Pierre Cyr entend alors des hommes parier sur qui serait capable de soulever d’un seul coup douze minots de grains sur son dos. Un certain Vital Guérin en aurait pour sa part déjà charrié pas moins de quinze! Pour faire plaisir à son père, Cyprien Noé accepte de relever le défi. S’il réussit, les Cyr pourront repartir avec le grain. L’adolescent soulève donc avec aisance les poches de grains placées sur une porte d’écurie et déplace même la charge sur une distance de quinze pieds! Fort comme trois hommes, Cyprien Noé, quatorze ans, en impressionne alors plus d’un!
Quand sa famille immigre à Lowell, dans le Massachusetts plus tard cette année-là, le jeune homme se fait là aussi rapidement remarquer par ses exploits. C’est alors qu’il décide de se faire appeler Louis, prénom plus facile à prononcer en anglais.
Ses jeunes années sont marquées par les expériences sur scène et des exploits qui font chaque fois grandir sa renommée. Il a 26 ans quand il triomphe à Londres en soulevant un poids de 559 livres d’un doigt, 4092 livres sur son dos et 273 livres d’une seule main au-dessus de sa tête. Il se joindra l’année suivante à une troupe américaine avec laquelle il se produira en Europe, puis signe avec le cirque des Ringling Brothers avec lequel il tournera pendant 5 ans.
Sa santé se détériorera rapidement à partir de 1900, et Louis Cyr meurt le 10 novembre 1912, laissant dans la mémoire collective le souvenir indélébile de l’homme le plus fort du monde.
- Document d'archive de BAnQ

Rina Lasnier (1910-1997)
Membre fondatrice de l’Académie canadienne-française, poète de renommée internationale, dramaturge et journaliste, Rina Lasnier naît à Saint-Grégoire-le-Grand (municipalité de Mont-Saint-Grégoire), le 6 août 1910.
Cinq ans plus tard, elle vient s’installer à Saint-Jean avec sa famille, au-dessus du commerce paternel, le garage Lasnier et Galipeau situé sur la rue Richelieu. C’est en 1939 qu’elle publie son premier ouvrage : Féerie indienne.
Celle qu’Anne Hébert qualifiait de « plus grande poète de son époque » recevra notamment deux fois le prix Athanase-David, soit la plus haute distinction offerte à une personne pour souligner sa contribution remarquable à la littérature québécoise.
-Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu
Cinq ans plus tard, elle vient s’installer à Saint-Jean avec sa famille, au-dessus du commerce paternel, le garage Lasnier et Galipeau situé sur la rue Richelieu. C’est en 1939 qu’elle publie son premier ouvrage : Féerie indienne.
Celle qu’Anne Hébert qualifiait de « plus grande poète de son époque » recevra notamment deux fois le prix Athanase-David, soit la plus haute distinction offerte à une personne pour souligner sa contribution remarquable à la littérature québécoise.
-Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu

Trottoirs de bois
Autrefois, chaque propriétaire était responsable de veiller à l'entretien du trottoir de bois situé en face de sa demeure. À L'Acadie, il faudra attendre 1914 pour qu'ils soient remplacés par des construction en ciment.
-Document d’archive de Patrimoine L’Acadie – Fonds Germain Godin
-Document d’archive de Patrimoine L’Acadie – Fonds Germain Godin

La pêche à l'anguille
En 1838, François Goyette voit dans le rapide des Mille-Roches de la rivière Richelieu un piège naturel qui garde l’anguille captive. Il y entrevoit une belle occasion d'en faire la pêche et s’associe par la suite à Pierre Thuot. Poursuivie de père en fils par les Thuot, cette tradition richelaine prend fin en 1997.
Notons cependant que bien avant eux, les nations autochtones utilisaient la nigogue ou fouëne (sorte de harpon) ainsi que la nasse (panier de pêche servant à recueillir les prises) pour capturer l’anguille du Richelieu.
- Document d'archive de BAnQ
Notons cependant que bien avant eux, les nations autochtones utilisaient la nigogue ou fouëne (sorte de harpon) ainsi que la nasse (panier de pêche servant à recueillir les prises) pour capturer l’anguille du Richelieu.
- Document d'archive de BAnQ

La tempérance et la contrebande d'alcool
La prohibition aux États-Unis et au Canada visait à proscrire la vente et la consommation de boissons enivrantes, c’est-à-dire d’alcool! Presque tous les gouvernements passeront cette loi au cours de la Première Guerre mondiale, suivant ainsi le mouvement international de la tempérance. Les défenseurs de la tempérance préconisent l’abstinence d’alcool. Ils militent pour la fermeture des bars et des tavernes afin de débarrasser la société du « démon du rhum ».
Ainsi, plusieurs provinces canadiennes opteront pour la tempérance et interdiront la vente d’alcool sur leur territoire… En fait, toutes les provinces! SAUF le Québec. Au Québec, la loi sur la prohibition de mai 1919 s’appliquera seulement aux spiritueux et sera abolie 2 ans plus tard, en 1921 avec la création de la Commission des liqueurs du Québec, l’ancêtre de la SAQ.
C’est ainsi que dans le sud de la province, le long de la frontière américaine, notamment et surtout dans le Haut-Richelieu, il se développe tout un réseau de contrebande pour fournir les voisins qui sont au régime sec. À l’époque, plusieurs millions de litres d’alcool transitent vers les États-Unis! Les bouteilles sont bien souvent remplies de ce qu’on appelle de la bagosse ou du moonshine. Cette eau-de-vie maison est fabriquée clandestinement, sans qu’on en contrôle le taux d’alcool ou la qualité. C’est bien souvent de l’alcool frelaté et, on le devine, plutôt impropre à la consommation!
Bien des astuces ont été imaginées pour permettre à l’alcool de traverser la frontière : des œufs vidés de leur substance puis remplis d’alcool à la seringue, des pneus remplis d’alcool, des réservoirs d’essence doubles, des bouteilles fixées sous la coque des bateaux, c’est qu’ils en avaient de l’imagination, ces bootleggers!
- Document d'archive de BAnQ
Ainsi, plusieurs provinces canadiennes opteront pour la tempérance et interdiront la vente d’alcool sur leur territoire… En fait, toutes les provinces! SAUF le Québec. Au Québec, la loi sur la prohibition de mai 1919 s’appliquera seulement aux spiritueux et sera abolie 2 ans plus tard, en 1921 avec la création de la Commission des liqueurs du Québec, l’ancêtre de la SAQ.
C’est ainsi que dans le sud de la province, le long de la frontière américaine, notamment et surtout dans le Haut-Richelieu, il se développe tout un réseau de contrebande pour fournir les voisins qui sont au régime sec. À l’époque, plusieurs millions de litres d’alcool transitent vers les États-Unis! Les bouteilles sont bien souvent remplies de ce qu’on appelle de la bagosse ou du moonshine. Cette eau-de-vie maison est fabriquée clandestinement, sans qu’on en contrôle le taux d’alcool ou la qualité. C’est bien souvent de l’alcool frelaté et, on le devine, plutôt impropre à la consommation!
Bien des astuces ont été imaginées pour permettre à l’alcool de traverser la frontière : des œufs vidés de leur substance puis remplis d’alcool à la seringue, des pneus remplis d’alcool, des réservoirs d’essence doubles, des bouteilles fixées sous la coque des bateaux, c’est qu’ils en avaient de l’imagination, ces bootleggers!
- Document d'archive de BAnQ

Rivalité Saint-Jean / Iberville
La rivalité entre Saint-Jean et Iberville était également bien présente dans la sphère sportive et notamment au hockey. Elle atteindra une certaine apogée pendant la saison de hockey 1939-1940, moment où les équipes des deux rives du Richelieu évoluent dans la ligue des Comtés du Sud.
Dans le journal Le Canada Français, on parle même d’une rivalité devenue « brûlante » entre les deux équipes et leurs partisans respectifs. Les joueurs des Renards se définissant par exemple comme des « gentilhommes d’Iberville », par opposition aux « vilains » du club Saint-Jean.
Les commentateurs de l’époque qualifient même le Richelieu de véritable « Rhin sportif », la rivalité Saint-Jean / Iberville leur rappelant la féroce et légendaire compétition régionale qui oppose Düsseldorf et Cologne!
-Document d'archive du Musée du Haut-Richelieu
Dans le journal Le Canada Français, on parle même d’une rivalité devenue « brûlante » entre les deux équipes et leurs partisans respectifs. Les joueurs des Renards se définissant par exemple comme des « gentilhommes d’Iberville », par opposition aux « vilains » du club Saint-Jean.
Les commentateurs de l’époque qualifient même le Richelieu de véritable « Rhin sportif », la rivalité Saint-Jean / Iberville leur rappelant la féroce et légendaire compétition régionale qui oppose Düsseldorf et Cologne!
-Document d'archive du Musée du Haut-Richelieu

Les montgolfières
C’est en 1984 que Saint-Jean-sur-Richelieu lance la première édition du Festival
de montgolfières du Haut-Richelieu. L’évènement accueille alors environ 60 000
personnes et connaît un vif succès. D’ailleurs, Saint-Jean est surnommée dès 1987 la
« capitale de la montgolfière ».
Rebaptisé Festival de montgolfières de Saint-Jean-sur
Richelieu en 1992, puis International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu en
2001, celui qui a lieu à chaque mois d’août est devenu au fil des ans « l’évènement
signature » des Johannais, à travers le Québec et même au-delà.
-Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu
de montgolfières du Haut-Richelieu. L’évènement accueille alors environ 60 000
personnes et connaît un vif succès. D’ailleurs, Saint-Jean est surnommée dès 1987 la
« capitale de la montgolfière ».
Rebaptisé Festival de montgolfières de Saint-Jean-sur
Richelieu en 1992, puis International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu en
2001, celui qui a lieu à chaque mois d’août est devenu au fil des ans « l’évènement
signature » des Johannais, à travers le Québec et même au-delà.
-Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu

Le grand verglas de 1998
En janvier 1998, Saint-Jean-sur-Richelieu se retrouve au cœur d’une des plus grandes catastrophes naturelles canadiennes : la crise du verglas. Après une importante tempête de pluie verglaçante, le réseau hydroélectrique québécois s’effondre. Les paysages apocalyptiques se multiplient : des pylônes électriques s’écroulent sous le poids de la glace, tout comme les arbres qui s’abattent sur les fils électriques, privant les citoyens d’électricité.
Plongé dans le noir, le Québec est paralysé durant près d’un mois dans certaines régions. La zone la plus durement touchée est celle formée par les villes de Saint-Jean, Granby et Saint-Hyacinthe et qu’on rebaptisera « le triangle noir ».
-Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu
Plongé dans le noir, le Québec est paralysé durant près d’un mois dans certaines régions. La zone la plus durement touchée est celle formée par les villes de Saint-Jean, Granby et Saint-Hyacinthe et qu’on rebaptisera « le triangle noir ».
-Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu

Inondations historiques
Au printemps 2011, une importante crue des eaux menace la Vallée-du-Richelieu ainsi que la baie Missisquoi.
La rivière Richelieu sortira finalement de son lit, créant des inondations historiques.
Avec plus de 1600 résidents évacués et 2500 maisons endommagées, la solidarité des Johannais sera plus que jamais sollicitée.
-Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu
La rivière Richelieu sortira finalement de son lit, créant des inondations historiques.
Avec plus de 1600 résidents évacués et 2500 maisons endommagées, la solidarité des Johannais sera plus que jamais sollicitée.
-Document d'archive de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu

"Flash tes lumières!"
De janvier 1996 à juin 1997, l’humoriste Jean-Marc Parent, originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu, crée un phénomène populaire avec son émission de télévision L’Heure JMP, dans laquelle humour et improvisation sont à l’honneur.
L’ambiance musicale était assurée par le Mercedes Band, qui a rapidement gagné le cœur du public, et produira 2 albums à partir des pièces jouées en cours d’émission. Une de ces chansons s’intitulait « Flash tes lumières », car à un moment dans l’émission, Jean-Marc Parent invitait ses téléspectateurs et ses auditeurs à, vous l’aurez deviné, flasher leurs lumières pour créer un mouvement rassembleur.
L’Heure JMP était diffusée simultanément sur les ondes de TQS (aujourd’hui Noovo) et de Radio Énergie.
Il n’était pas rare qu’à 21 h, alors que l’émission devait se terminer, l’animateur décide de « défoncer », c’est-à-dire de ne pas rendre les ondes tout de suite pour profiter de 15 minutes de plus avec son public.
L’ambiance musicale était assurée par le Mercedes Band, qui a rapidement gagné le cœur du public, et produira 2 albums à partir des pièces jouées en cours d’émission. Une de ces chansons s’intitulait « Flash tes lumières », car à un moment dans l’émission, Jean-Marc Parent invitait ses téléspectateurs et ses auditeurs à, vous l’aurez deviné, flasher leurs lumières pour créer un mouvement rassembleur.
L’Heure JMP était diffusée simultanément sur les ondes de TQS (aujourd’hui Noovo) et de Radio Énergie.
Il n’était pas rare qu’à 21 h, alors que l’émission devait se terminer, l’animateur décide de « défoncer », c’est-à-dire de ne pas rendre les ondes tout de suite pour profiter de 15 minutes de plus avec son public.

L'improvisation à Saint-Jean-sur-Richelieu
La CLIC, ligue d’improvisation qui sévit depuis 1984, a fait vivre des soirées mémorables à quelques générations de Johannais et de Johannaises!
La ligne a vu passer des Jean-Marc Parent, Didier Lucien, Stéphane Crête, Chantal Lamarre, Benoît Finley et les membres des Appendices, notamment.
Elle existe toujours, perpétuant une tradition créative, ludique et rassembleuse.
La ligne a vu passer des Jean-Marc Parent, Didier Lucien, Stéphane Crête, Chantal Lamarre, Benoît Finley et les membres des Appendices, notamment.
Elle existe toujours, perpétuant une tradition créative, ludique et rassembleuse.
Équipe de création, mapping de
l'église patrimoniale de L'Acadie

Françoise Dancause
Idéation, direction artistique, conception multimédia
Françoise est une artiste multidisciplinaire qui porte en elle une curiosité insatiable et une force vive qui l’amène à réaliser les projets les plus complexes. Productrice, directrice artistique, metteuse en scène, elle est également autrice (conte, chanson et théâtre). Depuis quelques années, elle explore les arts numériques et l’apport de la technologie dans la création. Bourse du Calq – exploration et déploiement numérique en 2020, lauréate du Prix Numérique – Culture Montérégie en 2020, lauréate Artiste de la relève en Montérégie en 2020.
Françoise est une artiste multidisciplinaire qui porte en elle une curiosité insatiable et une force vive qui l’amène à réaliser les projets les plus complexes. Productrice, directrice artistique, metteuse en scène, elle est également autrice (conte, chanson et théâtre). Depuis quelques années, elle explore les arts numériques et l’apport de la technologie dans la création. Bourse du Calq – exploration et déploiement numérique en 2020, lauréate du Prix Numérique – Culture Montérégie en 2020, lauréate Artiste de la relève en Montérégie en 2020.

Marjolaine Quintal
Idéation, création du conte
Autrice, metteuse en scène et comédienne, Marjolaine s’attarde particulièrement aux mots et aux recherches. Elle traque les détails, cisaille les formulations, vérifie les faits. On pourrait la qualifier d’intellectuelle créative ou d’archiviste de l’imaginaire! Au sein de la Cargaison, elle s’implique à la mise en scène et à la création du contenu, dirige les interprètes et s’assure de garder des traces des différentes démarches et expérimentations du collectif.
Autrice, metteuse en scène et comédienne, Marjolaine s’attarde particulièrement aux mots et aux recherches. Elle traque les détails, cisaille les formulations, vérifie les faits. On pourrait la qualifier d’intellectuelle créative ou d’archiviste de l’imaginaire! Au sein de la Cargaison, elle s’implique à la mise en scène et à la création du contenu, dirige les interprètes et s’assure de garder des traces des différentes démarches et expérimentations du collectif.

Marilou Desnoyers
Idéation, direction du contenu historique
Marilou Desnoyers est historienne de l’art de formation. Autrice de différents ouvrages portant sur l’histoire du Haut-Richelieu, elle signe également une chronique hebdomadaire dans le journal le Canada Français, où elle s’intéresse notamment au patrimoine architectural. L’historienne de la Cargaison est mue par la volonté de démocratiser les savoirs et de rendre contagieuse sa passion pour l’histoire.
Marilou Desnoyers est historienne de l’art de formation. Autrice de différents ouvrages portant sur l’histoire du Haut-Richelieu, elle signe également une chronique hebdomadaire dans le journal le Canada Français, où elle s’intéresse notamment au patrimoine architectural. L’historienne de la Cargaison est mue par la volonté de démocratiser les savoirs et de rendre contagieuse sa passion pour l’histoire.

Valérie Lahaie
Conception sonore - composition musicale
Autrice-compositrice-interprète, pianiste virtuose, comédienne, enseignante et entrepreneure, Valérie a à son actif 2 albums et 1 EP (sorti en 2021). Dans la Cargaison, Thomas et elle forment le duo qui porte l’expertise musicale. Elle porte surtout les projets de création de contenu musical (composition, arrangements, interprétation, conception sonore…), mais prête aussi sa grande sensibilité à l’interprétation dramatique et à la narration, selon les projets.
Autrice-compositrice-interprète, pianiste virtuose, comédienne, enseignante et entrepreneure, Valérie a à son actif 2 albums et 1 EP (sorti en 2021). Dans la Cargaison, Thomas et elle forment le duo qui porte l’expertise musicale. Elle porte surtout les projets de création de contenu musical (composition, arrangements, interprétation, conception sonore…), mais prête aussi sa grande sensibilité à l’interprétation dramatique et à la narration, selon les projets.

Thomas Hodgson
Idéation - soutien à la conception sonore et à la composition musicale
Thomas Hodgson est un artiste multidisciplinaire (chanson, théâtre, conte, arts visuels, arts numériques) qui anime les coulisses presque autant que la scène. Le créateur stimule l’interprète et vice versa. Ses formations et expériences diverses lui confèrent un regard généraliste précieux. Au sein de la Cargaison, sa grande curiosité est mise au service de la création et de la direction technique.
Thomas Hodgson est un artiste multidisciplinaire (chanson, théâtre, conte, arts visuels, arts numériques) qui anime les coulisses presque autant que la scène. Le créateur stimule l’interprète et vice versa. Ses formations et expériences diverses lui confèrent un regard généraliste précieux. Au sein de la Cargaison, sa grande curiosité est mise au service de la création et de la direction technique.

Louis-philippe Tardif
Soutien à la conception multimédia - création
Louis-Philippe Tardif est un artiste numérique et un programmeur. Il carbure au développement de projets qui utilisent les multiples possibilités des nouvelles technologies. Il se spécialise particulièrement dans le mapping et les expériences interactives.
Louis-Philippe Tardif est un artiste numérique et un programmeur. Il carbure au développement de projets qui utilisent les multiples possibilités des nouvelles technologies. Il se spécialise particulièrement dans le mapping et les expériences interactives.

Yves Demers
Création des illustrations des personnages et de certains éléments du contenu
Avec plus de 40 ans d'expérience, ce dessinateur, illustrateur et caricaturiste manie le pinceau et le crayon avec brio!
Avec plus de 40 ans d'expérience, ce dessinateur, illustrateur et caricaturiste manie le pinceau et le crayon avec brio!
Distribution

Richard Demers
Narration
Richard est le comédien qui prête sa voix au Gerry qui fait la narration du conte. Pour cela, on lui dit "Marci!"
Richard est le comédien qui prête sa voix au Gerry qui fait la narration du conte. Pour cela, on lui dit "Marci!"

Mart le Mal
Louis Cyr
Mart est chanteur et guitariste. Il incarne ici un Louis Cyr plus grand que nature (si c'est possible)!
Mart est chanteur et guitariste. Il incarne ici un Louis Cyr plus grand que nature (si c'est possible)!

Valérie Lahaie
Le coq de l'église de L'Acadie - Joséphine Marchand-Dandurand
Valérie, chanteuse de grand talent, se prête au jeu et incarne, sourire en coin, le coq de l'église de L'Acadie! Elle permet aussi à Joséphine Marchand-Dandurand de s'exprimer!
Valérie, chanteuse de grand talent, se prête au jeu et incarne, sourire en coin, le coq de l'église de L'Acadie! Elle permet aussi à Joséphine Marchand-Dandurand de s'exprimer!

Thomas Hodgson
Frère André
Thomas permet ici au Frère André de pousser tranquillement la note.
Thomas permet ici au Frère André de pousser tranquillement la note.

Marjolaine Quintal
Rina Lasnier
Marjolaine incarne Rina Lasnier, le temps de quelques vers composés par cette poète de la région.
Marjolaine incarne Rina Lasnier, le temps de quelques vers composés par cette poète de la région.